jeudi 4 octobre 2012

Justin, ou les infortunes de l'apparence

Father knows best
JUSTIN, OU LES INFORTUNES DE L’APPARENCE

Christian Lavoie, morning man à CJMS
C’était au retour des vacances de Noël, en 1972. J’avais dix-sept ans et chaque matin, avant de partir pour la Polyvalente, où je purgeais ma sentence secondaire, j’écoutais CJMS. Le morning man faisait des jokes qu’à l’époque on aurait jamais entendues sur les ondes de Radio-Canada! L'une d'elles, ce matin-là, demandait : «Sais-tu ce que Pierre Trudeau a dit à Margaret lorsqu’il a vu le bébé?» Le straight man de répondre non, évidemment. «Juste-1»… Là-dessus, j’ai fermé la radio et je m’en suis allé prendre l’autobus scolaire. Je restai méditatif, regardant défiler les maisons d’Iberville avant d’arriver à la toute neuve Polyvalente Marcel-Landry. Je me répétais en moi-même, «Non, il ne l’appellerait jamais Juste-deux!» Déjà, l’hyperactivité intellectuelle de mon cerveau m’entraînait loin de l’intelligence, ce qui ne veut pas dire que la cigogne ne visita pas, par deux autres fois, la famille messianique.

Justin Trudeau est venu, comme un cadeau de Noël à sa famille, au Canada et au Québec, un 25 décembre. Comme le petit Jésus. Mais, ouf! nous savons aujourd’hui que Jésus n’est pas né un 25 décembre! Qu’importe. Avoir des couches pleines de merde à remplacer sous le sapin de Noël pendant que les Sinclair et les Trudeau se tortillent devant le gentil poupon, ma foi, il ne manque qu’un bœuf et un âne (Jean Chrétien et André Ouellet devaient célébrer dans leurs familles respectives) pour reproduire un «tableau vivant» du miracle de la nuit sainte. Et comme Pierre Trudeau était un lècheux de balustres, c’est probablement ce qu’il a dû s’imaginer.

Quoi qu'il en soit, l'approche du jeune messie inspira un auteur-compositeur, Réal Barrette, qui écrivit une chanson salace chantée par le même morning man que plus haut, Les marmots de Margot. «Quand Pierre Trudeau visite sa Margot… C'est pour faire des marmots. Y a fait ça vite, à son âge faut qu'i en profite : (avec la voix de Trudeau) L'amour de la patrie, ça fait faire des folies». Et interrogeant l'avenir, la ritournelle s'achevait : «Que deviendra ce rejeton, né à la veille des élections. Will he be federalist or Québécois séparatiste (avec la voix de René Lévesque : séparatiste, séparatiste)? - Les décennies futures allaient nous le dire. Justin devint membre des Jeunes Libéraux fédéraux. Je me souviens d’une entrevue rapide qu’il avait donnée à la télé, durant l’adolescence et, c’est étrange, mais j’avais gardé en mémoire l’image que c’était un petit grassouillet. Peut-être ais-je confondu avec le reflet de mon miroir. Ou encore avec André Ouellet. Vous savez combien les souvenirs se déforment dans l’imaginaire pervers d’un intello!

Quand il est ressorti des boules à mites, c’était à l'occasion de la mort de son père. Comme s’il fallut que saint Joseph s’éclipsassent pour laisser paraître l’astre divin qu’il traînait depuis 30 ans derrière lui. Car, les dates concordent! Après trente ans de vie cachée, Justin réapparaissait au grand jour. Comme le Christ! Toutes les âmes sensibles se sentirent émues lorsqu’il fit son pathos larmoyant sur le cercueil de son père, à l’Église Notre-Dame de Montréal et devant toutes les caméras de télévision fixées sur lui. Il ne pensait pas que l’âme de son papa irait rejoindre, au plus haut des cieux, celle de Mémé Elliot, et aussi celle de Jeanne Sauvé et que bientôt, celle du pape Jean-Paul II irait la rejoindre. Ils feraient du ski, ensemble, sur les nuages célestes… Mais les larmes, sincères ou feintes, de Justin retournèrent le cœur des Québécois sans apporter pour autant un vote supplémentaire au Parti Libéral fédéral, le Bloc souverainiste restant l’expression du vote populaire des Québécois.

Puis, comme dans un conte de fée, Justin épousa Sophie Grégoire, une morning woman de la radio et de la télé. Elle animait Bec et Museau à TVA, une émission sur les animaux domestiques, où déjà elle apprenait à mener une ménagerie. Ma mère regardait ça et, parce que j’avais un chat, me rapportait tout sur les animaux qui défilaient devant la belle Sophie. Ceci, d’ailleurs, l’acheva quelques temps plus tard. Mais elle, elle n’irait pas faire du ski sur les nuages avec Mémé, Jeanne, Pierre et Jean-Paul. Elle ne savait pas skier. Ce mariage mettait fin aux épreuves à avoir frappé la famille élue.

Car la famille Trudeau a eu ses moments douloureux, comme toutes bonnes familles québécoises. Qui ne se souvient du puck-eye de Margaret, qu’elle tentait vainement de cacher sous une paire d’épaisses lunettes fumées. Si Justin boxe un sénateur conservateur, son père boxait sa mère. Sophie, méfie-toi de ce que l’on dit sur la transmission de la violence masculine par l’exemple paternel! Mais Margaret sut bien se venger …en allant jouer dans un film moins que médiocre en Afrique du Nord avec, comme partenaire de scènes  …Michel Louvain (L'Ange gardien, 1978). Inutile de dire que ce film a laissé bien peu de traces dans l’histoire de la cinématographie canadienne!

Il est bien venu deux autres fils pour le bonheur de P.E.T. Alexandre, lui aussi né le 25 décembre (1973) - décidément, le père Trudeau venait visiter sa femme comme l’Ange Gabriel la Sainte-Vierge, tous les 25 mars, et lui soufflait à l’oreille : «Je vous salue Maggie, pleine de foutre, le Seigneur est avec vous et vous êtes bénie entre toutes les femmes». Cet Alexandre - Sacha pour les intimes qui savent que c’est le diminutif russe d’Alexandre - s’est plutôt pris pour Alexandre le Grand, et maintenant parcourt la Terre entière pour faire des documentaires à saveur humanitaire. Probablement une réminiscence de la préhistoire du père Trudeau, du temps qu’il était socialiste et qu’avec son ami journaliste Jacques Hébert, était revenu d’un voyage avec un livre dans son havre-sac : Deux imbéciles en Chine rouge. Oups! Pardon, Bébert vient de me corriger, et le titre exact était Deux innocents en Chine rouge.

Le troisième fils, Michel, né un deux octobre celui-là, a eu moins de chance. C’était celui en qui le père Trudeau se reconnaissait le plus. Voulant devenir microbiologiste, c’était un jeune homme qui aimait la nature et s’aventurer dans des expéditions dont la dernière lui fut fatale. Il se laissa emporter par une avalanche sur un glacier de la Colombie britannique. Selon certaines rumeurs, il aurait été le fils le plus gay de la famille. Quoi qu’il en soit, la mort du fils favori accéléra le vieillissement prématuré du père qui en mourut près d’un an plus tard. Justin était peut-être l’aîné, mais il n’était pas le favori. Et le favori était le membre de la descendance Trudeau le moins attiré par la politique. Il y a quelque chose du Roi Lear, il me semble, dans le Familienroman des Trudeau.

Edouard Goerg. L'Ange du Bizarre
Enfin, Justin a annoncé cette semaine, sa candidature à l’investiture de la chefferie du Parti Libéral du Canada pour combattre le conservateur Stephen Harper. Et certains commentateurs disent qu’il a de bonnes chances de l’emporter. Après Stephen Harper, en effet, qui pourrait avoir des idées aussi croches que les siennes tout en ayant un esprit vide de toutes préoccupations intellectuelles. Car Justin, en effet, c’est une ombre, une forme issue de l’ange du Bizarre, qui hante les couloirs du Parlement fédéral, comme l’un ou l’autre des fantômes des chiens de William Lyon McKenzie King, dans le temps. Moins que «le fils de son père», comme il le prétend, il est plutôt le fils de ses apparences. Comme un acteur, il a la facilité de prendre des looks historiques différents. Tantôt, sur un plateau de tournage, il pose en Talbot Papineau, tantôt, aux Communes, en Samuel de Champlain. Ce diplômé de littérature anglaise semble ne pas avoir une vie à lui, mais une vie à la Truman Show. Après ses 30 années de vie cachée, le voilà qu’il se positionne devant les caméras comme un vrai kid kodak dont les gestes, les paroles, les décisions, sont empreints de pathos (comme annoncer sa candidature le jour de l’anniversaire du fils favori (le 2 octobre) peut-être, comme il le prétend, par hommage, (mais peut-être aussi par vengeance ou amertume dissimulées). Les Anges du Bizarre sont souvent des écrans transparents sur lesquels nous reflétons notre image contre toute sincérité.

Mais sa parole dépasse souvent sa pensée - ou celle-ci est absente, ou elle est informe, ou encore inexistante -, comme lorsqu'il accuse les francophones de paresse parce qu’ils se refusent à apprendre l’anglais. Le dommage, selon la commission bilinguisme-biculturalisme qui façonna la politique de son père, c'est que la proposition n'est pas inversement vraie : Justin n’accuse pas d'être paresseux les anglophones du Canada qui se refusent d'apprendre le français et qui sont encore plus nombreux. Une telle bourde est déjà un double aveu, d'abord de mépris de ses semblables tenus pour naturellement ou culturellement inférieurs, ensuite sa grande capacité à commettre des impairs politiques qui pourraient lui être fatals, à lui et aux siens. Le fils Trudeau est le fils de son Père dans ce qu’il avait de plus haïssable et de plus méprisable. Comme «aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années», aux âmes torchées, le mépris aussi n’attend pas le nombre des années.

Trudeau le tatoué. Trudeau le boxeur d’Amérindien conservateur et sénateur pompette, c’est une image, et rien qu’une image d’où toute substance semble bannie. Un PET qui vit de la réminiscence légendaire de son père. Son esprit vanished, son chat insipide dans les entrevues télé, son ignorance du politique vivent encore de la réputation surfaite du père Trudeau. Ah! la Trudeaumanie, la pensée Trudow… Ne disait-on pas qu’il avait comme lecture, sur sa table de chevet, Le Prince de Machiavel et On Liberty de John Stuart Mills? Qui a été vérifier ça? On l’a rencontré, ici et là, chez des artistes, des penseurs, des littéraires. Des visites chez Jean-Charles Harvey ou François Hertel, sans doute, libéraux d'un autre âge. On se souvient de Lucien Bouchard, que l’on vantait d’avoir lu La Recherche du temps perdu de Proust. Dans une entrevue, il confirmait bien ce goût pour Proust, mais il nous avouait candidement qu’il lisait peu et essentiellement des bandes dessinées! Si on suit la pente déclinante, avec Justin Trudeau, on en arrive à une étagère d'albums à colorier par numéros.

Edouard Goerg. L'Ange du Bizarre
Dans la mesure où Justin Trudeau est le produit de ses apparences, il risque le sort de la malheureuse Justin-e de Sade. Car à force d’user des apparences pour mystifier le réel, on finit toujours par se laisser prendre soi-même au jeu. Il est de bon usage pour les comédiens de mentir, car c’est leur profession, mais ils savent que ce ne sont là que des jeux dont il faut rompre le lien une fois le film ou la pièce terminés. Il y a eu des Béla Lugosi qui ont été pris par les apparences au point de se laisser capter par leur personnage jusqu'à abolir les frontières entre le réel et leur jeu. En politique, ce peut être fatal le jour où l’apparence accède au pouvoir. Ce fut le cas des Caligula et des Néron. Sans sagesse, l’usage du pouvoir devient un instrument d’oppression universelle. La panique qui s’empara du père Trudeau et de son ministère lors de la crise d’octobre 1970 montre que le machiavélisme peut devenir l’antithèse de la sagesse politicienne lorsqu'il s’agit de conserver le respect populaire tout en intervenant d’autorité contraignante dans une crise sociale. Pensant intimider l’idée d’indépendance des Québécois, sa loi des mesures de guerre n’a fait que la nourrir, et celle-ci se maintient encore fort bien aujourd'hui. Pourrait-on penser que passer de Pierre Elliot à Justin serait comme passer de Tibère à Caligula?

Mais non. Ce n'est là encore qu'une projection sur la translucidité de l’ange du Bizarre. C’est un espace physique et mental insondable ouvrant sur le néant, qu’un nihiliste comme Sade verrait à l’image de sa Justine qui, ayant passée par une éducation morale stricte et janséniste, est livrée des mains d’un moine lubrique à celles d'un faux-monnayeur qui la réduit en esclavage et la torture après qu'elle lui eut sauvé la vie, puis à différents autres agresseurs sexuels avant que la foudre divine ne vienne la foudroyer, confirmant ainsi la thèse du Mauvais Père archaïque contenu dans la divinité, polluant et exterminant ses créatures.

On sait que Justine fut le roman qui causa le plus de tourments à l’esprit créateur de Sade. La finale surtout, qui était l’apothéose de son sophisme sur la destruction comme volonté et puissance de la nature sur l’esprit de l’homme. Par trois fois, il a donné une vision modifiée de la fin de Justine, toujours sur le même canevas. Noirceuil et Juliette - la prospérité du vice - regardent d'une fenêtre Justine fuir la foudre qui la menace et qui est l’expression de la perversité de Dieu même. Dans la première version de 1788, Les infortunes de la vertu, Sade esquisse ainsi le chemin de la foudre divine dans le corps de la malheureuse victime : «La foudre était entrée par le sein droit, elle avait brûlé la poitrine, et était ressortie par sa bouche, en défigurant tellement son visage qu’elle faisait horreur à regarder». Bref, la féminité foudroyée. Dans l’édition de 1791 des Malheurs de la vertu, «la foudre était entrée par le sein droit; après avoir consumé sa poitrine, son visage, elle était ressortie par le milieu du ventre». Sade, on le voit, cherche la concision sans rien épargner de l’anatomie féminine. Enfin, dans la dernière version de 1797 : «La foudre, entrée par la bouche, était sortie par le vagin». C’est la sexualité humaine, tout simplement, qui était ainsi foudroyée.

Mais, attention. Cet itinéraire obsédant ne vise qu’un seul but, celui qui va au-delà des apparences de toute pornographie où la libido ne va pas plus loin que la génitalité. Le conte se termine : «Nos quatre libertins entourent le cadavre; et quoiqu’il fût entièrement défiguré, les scélérats forment encore d’affreux désirs sur les restes sanglants de cette infortunée. Ils lui enlèvent ses vêtements; l’infâme Juliette les excite. La foudre, entrée par la bouche, était sortie par le vagin : d’affreuses plaisanteries sont faites sur les deux routes parcourues par le feu du ciel. - Qu’on a raison de faire l’éloge de Dieu, dit Noirceuil; voyez comme il est décent : il a respecté le cul. Il est encore beau, ce sublime derrière, qui fit couler tant de foutre! est-ce qu’il ne le tente pas, Chabert? Et le méchant abbé répond en s’introduisant jusqu’aux couilles dans cette masse inanimée». (Philippe Roger. Sade La philosophie dans le pressoir, Paris, Grasset, Col. Théoriciens, 1976, pp. 146-155; Annie Le Brun. Soudain un bloc d’abîme, Sade, Paris, Gallimard, Col. Folio-Essais, # 226, 1986, pp. 228 à 231). Derrière l’apparence se cache l’esthétique du cul selon Sade. C'est celle-là qu'il faut traverser pour aller à la rencontre du néant, où «le foutre se dépose moelleusement sur un étron». La traversée des apparences, ici, présuppose la destruction de la génitalité; foudroyer le réel et, par le fait même, anéantir toute possibilité de vie et de collectivité saine. La fin du monde devient alors la seule issue derrière ce culte obsessif des apparences, celui de répandre la semence dans le vide pascalien.

Alors, jouons le jeu des apparences et projetons, comme l’ange du Bizarre, notre itinéraire sadien sur le destin politique d’un Justin (sans e) au château parlementaire. Voici, là-haut, le vieux pervers tout émoustillé Marc Lalonde et la sœur-épouse Sophie (au prénom prédestiné) observant Justin- s’enfuir devant la foudre financière (celle qui dispense le potestas) et la Constitution paternelle de 1982 (qui dispense l'auctoritas). Et la voici qu’elle le frappe. Hésitera-t-elle, comme elle hésite dans les différentes finales de Justine? «La foudre était entrée par le sein droit, elle avait brûlé la poitrine, et était ressortie par sa bouche, en défigurant tellement son visage qu’il faisait horreur à regarder». Cette prose poétique vise à user de l’esthétique de l’horreur comme non-dit de l'orifice anal. Passant par la plaie au flanc droit du Christ-Trudeau (Born the 25th of december), elle brûle sa poitrine et rossit quelques poils de tatous pour finalement le défigurer en lui sortant par la bouche». Comme le veut la morale chrétienne : il est puni par là où il a péché. Elle répète l’itinéraire suivi par certains de ses discours sous-dionesques dont celui des paresseux de la langue anglaise.

Ou bien, pour épurer la description, la seconde version : «la foudre était entrée par le sein droit; après avoir consumé sa poitrine, son visage, elle était ressortie par le milieu du ventre». Ici, la bouche - la parole - n’est pas le terminus de l’itinéraire de la foudre. Elle le prolonge jusqu’au ventre, là où siège la peur et la libération intestinale. Comme la sexualité féminine chez Sade, c’est la sexualité masculine, la virilité qui est ici emportée afin de mieux préparer l'orifice anale pour la perversité politique. Nouveau Matamore, Justin n’a aucune capacité d’évaluer la portée de ses déclarations et encore moins d'éventuelles prises de décisions politiques. À la rhétorique matamoresque suit une logorrhée que traduit l'horrible laideur de sa bouche. À celle-ci, l'ouverture béante du ventre avoue l'idéalisme creux, indigeste, d'une libido dominandi incapable d'accéder au réel historique. Qui n'a plus de ventre n'a plus de couilles.

Enfin, la version courte avec suite post-mortem : «La foudre, entrée par la bouche, était sortie par le vagin», ou, bien adaptée : «La foudre, entrée par la bouche, était sortie par l’urètre». Comme un paratonnerre, éclatante comme un feu Saint-Elme, la foudre, une fois pénétrée le corps de Justin-, s'est amincie jusqu’à parvenir à sortir par là où le foutre sort. En foudroyant la génitalité, c’est l’entité, l’être identitaire qui est conduit pour se perdre dans le sol terrestre. Pour la suite qu’attribue Sade à sa troisième Justine, je vous laisse l’entière liberté  d’imagination pour y associer, dans leurs rôles que vous leur distribuerez, Sophie, le vieux Marc, le gros Coderre, Stéphane Dion, André Ouellet et toute la troupe. Jusqu’aux prochaines élections fédérales, où le Canada tout entier pourra chanter, comme chantait Gavroche:


Je suis tombé par terre,
c’est la faute à Harper.
Le nez dans le ruisseau,
c’est la faute à Trudeau⌛

Montréal
4 octobre 2012

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